Tablature Ruda Salska - du rififi chez les branques
Ruda Salska - du rififi chez les branques
Title: Du rififi chez les branques
Subtitle:
Artist: La Ruda Salska
Album:
Author: La Ruda Salska
Copyright:
Tabled by:
Instructions:
Notices:
Tempo: 136 BPM
Tracks: 5
Instruments:
Bars: 77
Tabs: Ruda Salska - du rififi chez les branques.gp3
Subtitle:
Artist: La Ruda Salska
Album:
Author: La Ruda Salska
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Tempo: 136 BPM
Tracks: 5
Instruments:
Bars: 77
Lyric
Il se voyait en grand truand légendaire, forçant le respect à tous ces branques de première, il soignait l'accroche comme son revolver, veston "trois bouton deux poches" et gominé capillaireIl se voyait tel tel tel Capone, en contemporain, pas tel untel mais tel qu'était Capone
Aux maintes hommes "de main" Ã sa pogne
Il s'inventait un pédigrée des moins clair, lui qui s'était juste fait toper à tirer en "loosdé" à Leclerc.
Il se voyait comme le roi des gangster, comme un clone d' Al Capone, homme et truand légendaire mais il n'était en somme qu'un branque de première, comme un clone d'Al Capone, à trois francs trente et c'est cher !
Oh, il se voyait comme... ces cadors, sourds à toutes les prières, sans remords, sans recours... au sang froid, hors-la-loi mais en pleine lumière et suicidaire était fier de nier sa gloire
Quand, dans les claques, il matait la taulière, dans le voix des "macs" c'est en clair : "toi la ménopausée zèle tes donzelles au boulot sinon c'est moi qui te ferait pisser le sang à nouveau !"
Il se voyait fier, parrain des gangsters... Quel camouflet ! ce n'était que le parrain des mouflets de son beau-frère !
Il se voyait en tueur fou sanguinaire, qui coûte que coûte n' , fait jamais machine arrière
Il saignait partout, les parties de poker, ceux qui posait plus de deux paires, il les expédiait chez "Dieu le père"
Il se voyait tel tel tel Capone, en contemporain, pas tel untel mais tel qu'était Capone
Dans le règne des flingues qui résonnent
il rackettait même les plus haut fonctionnaires, il les faisait tellement chanter, qu'ils croonait et battait Fred Astaire
Il se voyait comme le roi des gangster, comme un clone d' Al Capone, homme et truand légendaire mais il n'était en somme qu'un branque de première, comme un roi sans couronne si ce n'est en implant dentaire
Oh ! Lui qui n'était qu'un homme, mythomane dans un mitan de verre, pyromane, jouant la flambe et sévère !
Quant aux femmes sans passer au travers, elles étaient loin d'être nymphomanes envers ce cave et pervers, lui se voyait mâle et levant des compagnes, qu'il arrosait de diamants et de champagne, il se voyait fier, comme en affaires, parrain des gangsters
Quel camouflet ! ce n'était que le parrain des mouflets de son beau-frère ! Il trouva lourd le "pour" se dit "je vais l' faire !" Mais en ce jour il a mordu la poussière, à son premier coup face à la caissière, lui laissa une, deux trois secondes... Elle a tiré la première !
Il s'écroula, dans son sang, sur le parterre, sans avoir le temps de faire parler son revolver, à jouer les cadors, ça mène au cimetière, ci-gît...
repose et dort feu le roi des gangsters.